Quels sont les symptômes et traitement de la péritonite infectieuse féline ?
- Les symptômes évocateurs d’une péritonite infectieuse féline
- Comment diagnostiquer cette pathologie ?
- Traitement d’un chat avec une péritonite infectieuse
Cette pathologie, la péritonite infectieuse féline, affecte principalement les chats de race pure âgés de 6 mois à 2 ans, mais peut aussi toucher d’autres félidés tels que les guépards, tigres et lions. Elle est causée par le coronavirus entérique félin, un virus moins agressif que le coronavirus humain. Cependant, ce virus peut muter et se propager au-delà de l’intestin, conduisant à la péritonite infectieuse féline, une condition plus grave pouvant entraîner la mort de l’animal. Voici un aperçu des symptômes et du traitement de cette infection.
Les symptômes évocateurs d’une péritonite infectieuse féline
La péritonite infectieuse féline (PIF) est une maladie souvent mortelle chez les chats, causée par une mutation du coronavirus félin. Les chats en chatterie sont particulièrement susceptibles, bien qu’un faible pourcentage d’entre eux développe réellement la PIF. Le coronavirus félin se trouve fréquemment dans l’intestin de nombreux chats sans causer de symptômes et peut être détecté dans les selles des animaux infectés. Ce virus, qui prend la forme d’une couronne, se lie normalement aux cellules intestinales, mais lorsqu’il se réplique dans d’autres cellules, il peut entraîner la PIF. La maladie est contagieuse entre les animaux, avec une prévalence plus élevée chez les chats immunodéprimés et ceux âgés de 6 mois à 2 ans. Le délai entre la mutation du virus et l’apparition des symptômes varie de quelques semaines à un ou trois ans, en fonction du système immunitaire du chat. Voici les principaux symptômes de la PIF :
- Accumulation de liquide dans l’abdomen et autour du poumon, du cœur, ou du péricarde, affectant les organes thoraciques et abdominaux.
- En cas d’absence d’atteinte thoracique ou abdominale, symptômes d’amaigrissement, anorexie, fièvre élevée, coloration jaune de la muqueuse, et augmentation des ganglions dans l’intestin.
- Difficultés respiratoires, augmentation du volume des reins, stomatite chronique sévère, et nécrose des testicules.
- Signes cliniques oculaires comme le décollement de la rétine et l’hémorragie. Plus d’un dixième des chats atteints de la PIF présentent également des symptômes neurologiques tels que des difficultés de coordination, des mouvements oculaires anormaux et involontaires, et des convulsions. L’IRM peut révéler une hydrocéphalie.
Comment diagnostiquer cette pathologie ?
Diagnostiquer la péritonite infectieuse féline (PIF) est complexe, car ses symptômes ne sont pas exclusifs à cette maladie. Les formes de la PIF sans épanchement, en particulier, sont difficiles à diagnostiquer. Afin de détecter la présence d’un coronavirus félin virulent, le vétérinaire peut prescrire une série d’examens et de tests, notamment :
- L’examen hémato-biochimique, qui analyse les composants du sang et d’autres bio-marqueurs.
- Des tests sur le liquide d’épanchement, particulièrement pour les cas de PIF humide.
- L’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) du système nerveux en cas d’atteinte neurologique.
- L’analyse du liquide céphalorachidien si des symptômes neurologiques sont présents.
- Des tests microbiologiques pour rechercher les anticorps spécifiques au coronavirus, la Protéine C-Réactive (PCR) pour l’inflammation, et la détection de mutations génétiques spécifiques au virus.
Ces tests permettent de confirmer ou d’exclure la PIF, mais le diagnostic définitif peut parfois nécessiter une combinaison de plusieurs examens, en raison de la complexité de la maladie et de la similitude de ses symptômes avec d’autres pathologies.
Traitement d’un chat avec une péritonite infectieuse
La péritonite infectieuse féline (PIF) est une maladie grave, et malheureusement, la plupart des chats atteints en phase avancée ne survivent pas. Cependant, dans les cas où la maladie est moins avancée, un chat peut survivre plusieurs mois avec un traitement approprié. Ce traitement implique généralement l’utilisation d’immunosuppresseurs pour ralentir la progression de la maladie. L’aspiration du liquide d’épanchement présent dans l’abdomen ou le thorax peut également soulager et améliorer l’état de santé de l’animal.
En outre, il existe plusieurs antiviraux, bien que certains soient coûteux. Ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires, et seul un vétérinaire qualifié peut recommander le traitement le plus adapté en fonction de l’état de santé spécifique de l’animal. Il est important de noter qu’aucun vaccin contre la PIF n’est disponible en France à ce jour.
Pour gérer les dépenses potentiellement élevées liées au traitement des pathologies chez les animaux de compagnie, il peut être judicieux de recourir à une assurance pour chiens et chats. Utiliser un comparateur d’assurances, tel que celui mentionné sur le site, permet de trouver une couverture santé adaptée, en termes de cotisations et de taux de remboursement des frais médicaux.
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