Santé chiens : La physiologie du chien
- La physiologie d’un chien : quelques données clés
- La physiologie d’un chien : sa tête
- La physiologie d’un chien : son corps
- La physiologie d’un chien : ses pattes
Connaître la physiologie d’un animal de compagnie est essentiel pour pouvoir le soigner correctement en cas de problème de santé. Si vous envisagez d’élever un chien, il est important de connaître les informations de base sur sa physiologie. Il serait également judicieux de prévoir de souscrire une mutuelle pour chien pour garantir sa santé.
La physiologie d’un chien : quelques données clés
Comprendre la physiologie d’un chien est essentiel pour maintenir sa santé optimale. De nombreux paramètres peuvent être surveillés pour s’assurer du bien-être de l’animal.
Température corporelle
La température normale d’un chien adulte varie entre 37,5°C et 38,7°C. Pour les chiots, elle est légèrement plus élevée, allant de 38°C à 38,5°C. La température est généralement prise rectalement, ce qui rend l’utilisation d’un thermomètre électronique rapide et pratique.
Respiration et pouls
- Chiots : 16 à 18 mouvements respiratoires par minute.
- Jeunes chiens : 18 à 20 mouvements respiratoires par minute, avec un pouls de 110 à 120 pulsations par minute.
- Chiens âgés : 14 à 16 mouvements respiratoires par minute, avec un pouls de 70 à 80 pulsations par minute.
Le pouls d’un chien peut être pris au niveau de la face interne de la cuisse. Il est essentiel de se familiariser avec ces chiffres pour organiser une bonne hygiène de vie pour son chien.
Reproduction chez les chiennes
- Âge des premières chaleurs : 6 à 18 mois.
- Rythme des chaleurs : en moyenne deux fois par an.
- Période favorable pour la saillie : entre le 10ème et le 15ème jour après le début des chaleurs.
- Durée de la gestation : entre 57 et 72 jours.
- Période de lactation : environ un mois et demi après la mise bas.
Espérance de vie
Si l’espérance de vie varie selon les races, la plupart des chiens vivent entre douze et quinze ans. Cependant, pour ceux qui cherchent un compagnon à longue espérance de vie, le Chihuahua et le Yorkshire Terrier sont des choix populaires, ces races pouvant vivre jusqu’à environ 20 ans.
La physiologie d’un chien : sa tête
La tête du chien présente des similitudes avec celle de l’homme, mais possède aussi des caractéristiques uniques. Explorons les différents aspects de la physiologie de la tête d’un chien.
Museau
Contrairement à l’homme, le museau du chien est généralement frais et humide, ce qui est souvent considéré comme un signe de bonne santé.
Oreilles
- Droites : typiques des Bergers Allemands.
- Tombantes : comme celles des Beagles.
- Repliées : caractéristiques des Fox Terriers.
Il est à noter que certaines races, comme le Doberman, peuvent avoir leurs oreilles chirurgicalement modifiées.
Gueule et moustaches
La gueule du chien est orientée vers l’avant. Une particularité de sa physionomie est la présence de moustaches ou vibrisses, qui ont un rôle sensoriel important.
Yeux
Les yeux d’un chien sont généralement de couleur café, mais certaines races peuvent présenter des couleurs plus claires. Des défauts génétiques, comme l’hétérochromie, peuvent entraîner des variations de couleurs, avec chaque œil présentant une teinte différente.
Cou
Le cou du chien est composé de trois parties distinctes :
- La gorge
- La nuque
- L’encolure
Comprendre la physiologie de la tête du chien aide à mieux appréhender les besoins et les caractéristiques spécifiques de cet animal de compagnie.
La physiologie d’un chien : son corps
Le corps du chien présente une structure complexe avec différentes parties jouant un rôle vital dans sa physiologie et son comportement. Explorons ces différentes composantes.
Épaules et garrot
Les épaules du chien se situent à la partie supérieure de ses pattes antérieures. Le point le plus haut des épaules est appelé garrot.
Poitrine et cage thoracique
La poitrine, partie haute du sternum, est l’endroit où convergent ses côtes à l’avant, fermant la cage thoracique. Elle se trouve juste avant la région abdominale, appelée le ventre.
Échine, hanche et flancs
L’échine s’étend de la base de l’encolure jusqu’à la hanche, qui marque le commencement des pattes postérieures. Les côtés du corps du chien sont appelés flancs, s’étendant de ses pattes antérieures à ses pattes postérieures.
Queue
La queue est la continuation de la colonne vertébrale du chien. Sa longueur et sa densité de poil varient selon la race. Bien que certaines personnes choisissent de couper la queue de leur chien pour des raisons esthétiques, il est conseillé de la laisser intacte car elle joue un rôle essentiel dans l’expression des émotions du chien, comme la joie, la peur ou l’excitation.
Il est crucial pour tout propriétaire de comprendre la physiologie de son chien afin de lui offrir les meilleurs soins possibles.
La physiologie d’un chien : ses pattes
Les pattes d’un chien, bien que similaires à certains égards à celles des humains, présentent des particularités uniques liées à leur évolution et à leur mode de vie.
Membres antérieurs (pattes avant)
- Les membres antérieurs servent la même fonction que les bras humains.
- Attachés sous l’épaule, ils sont composés du coude, l’avant-bras et le poignet.
- Le coude est la première articulation rencontrée, suivi du poignet.
- Au-delà du poignet, on trouve le carpe, puis le métacarpe qui s’étend jusqu’aux doigts.
- Les doigts se terminent par des griffes situées à l’extrémité des phalanges.
- Chaque patte avant possède des coussinets protecteurs sous les phalanges et un autre au niveau du poignet.
Membres postérieurs (pattes arrière)
- Le membre postérieur débute au niveau de la cuisse, partant du point d’attache près de l’abdomen du chien où commence la hanche et s’étendant jusqu’au tarse.
- Entre la hanche et le bas de la cuisse se situe le jarret, une articulation qui se plie en angle aigu et qui est semblable à la cheville humaine.
- Le jarret est situé sur la face postérieure de la jambe du chien.
Comprendre la structure des pattes de son chien est essentiel pour s’assurer de sa bonne santé et de son bien-être, notamment lorsqu’il s’agit de surveiller d’éventuelles blessures ou affections.
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